Les photos aériennes sont des images très agréables à faire, qui changent de l’ordinaire, mais qu’il est très important de réussir. Pour ce faire, il est nécessaire de respecter quelques règles, soit de sécurité, soit techniques pour que tout se passe bien.

Faire des photos aériennes avec quoi

Pour réussir de belles photos aériennes, il existe différents types d’engins à notre disposition. Le premier d’entre eux, est le moins cher, c’est l’ULM, pendulaires ou trois axes. Ensuite, nous avons l’avion de tourisme, privilégiez un modèle avec des ailes hautes pour ne pas être gêné pour photo, l’hélicoptère est un outil de luxe pour la photo aérienne, mais bien pratique à l’usage. Enfin un engin que j’ai utilisé dernièrement, l’autogire, très pratique, car insensible aux turbulences.

Les turbulences sont le pire ennemi du photographe, car elles secouent l’appareil dans tous les sens. En général, il est préférable de voler le matin tôt ou le soir pour éviter les périodes les plus agitées.

Si vous utilisez un appareil sans porte, évitez d’utiliser un pare-soleil, car, le vent provoqué par le vol rendra plus difficiles les prises de vue, car le pare-soleil aura une prise au vent importante.

Il est impératif de fixer l’appareil à vous, à l’aide d’un harnais ou d’un lien prévu à cet effet, car si jamais l’appareil vous échappait et qu’il allait percuter un rotor, une hélice ou le moteur cela pourrait provoquer un drame.

Photo-Aerienne

Quels réglages pour la photo aérienne

Lorsque l’on fait des photos aériennes, le paysage défile assez vite au sol, ajouté à cela, les turbulences et les vibrations de l’appareil volant, vous devez impérativement utiliser le mode priorité vitesse, car vous allez avoir besoin d’un temps de pose très bref, une vitesse très rapide. Pour ma part, je ne travaille pas en dessous du 1000e/sec et je suis régulièrement entre 1600e/sec et 2000e/sec pour avoir une netteté maximale. N’hésitez pas à utiliser le mode rafale pour assurer et dans ce cas, prévoyez suffisamment de cartes mémoire, car la quantité d’images explose très vite.

Si vous le pouvez, emportez deux boitiers photo, car il serait dommage qu’une panne arrive et vous empêche de faire de photos.

Comme on est au-dessus du paysage, la luminosité change en permanence, car, la lumière ne sera pas la même si vous êtes au-dessus d’un champ de blé ou une forêt ou bien un lac. Pour éviter les mauvaises surprises, je me place systématiquement en ISO automatique comme cela, je ne raterai rien et je laisse l’appareil photo se débrouiller.

Comme nous sommes très loin du sujet, avec une distance de mise au point proche de l’infini, la profondeur de champ sera toujours grande ce qui nous permettra de ne pas nous soucier du choix de diaphragme que l’appareil fera en mode priorité vitesse. Il en sera de même pour l’autofocus, le réglage importera peu, entre un sujet statique est un sujet mobile, car, la distance de mise au point ne bougera pas. Pour la mesure de lumière, privilégiez une mesure la plus large possible dans le viseur, une mesure évaluative sera très bien.

Privilégier le format raw, car il vous permettra, en postproduction, de sublimer vos images et de récupérer facilement les écarts d’exposition involontaire.

Une fois que vous avez respecté ces quelques règles, vous n’avez plus qu’à profiter de la balade, faire de très belles photos et attention aux courants d’air… ;-))

Bonne photo à vous

Stéphane

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2 Comments

  1. […] la question qui m’est posée aujourd’hui, car, lors du dernier article traitant de la photographie aérienne il est vrai que je n’avais pas abordé le volet concernant la focale de l’objectif à […]

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