Voici la retranscription du podcast du site comment-photographier.com parlant du Flou de bougé et stabilisation en photographie.

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Alors aujourd’hui, on va parler du Flou de bougé et stabilisation de l’image, pour éviter, pour combattre le flou de bouger au niveau de nos images, donc la stabilisation de l’image.

Ça va passer par des techniques, des systèmes maintenant que l’on retrouve dans nos appareils photo, dans nos objectifs, c’est ce qu’on appelle les systèmes de stabilisation embarquée. 

 

Stabilisation du capteur numérique

Alors, soit dans les appareils photo, la stabilisation se fait au niveau du capteur numérique, donc le capteur lui-même est stabilisé sur 3, 4, 5 axes. Tout va dépendre en fonction de la technologie de l’appareil photo que vous utilisez ou bien, sur des appareils photo plus basiques, il n’y aura pas de stabilisation dans l’appareil photo, mais une stabilisation gyroscopique, bien souvent qui sera dans l’objectif, lui-même.

 

Stabilisation de l’objectif photo

Alors parfois, on a des systèmes avec objectif stabilisé et capteur stabilisé, notamment le cas par exemple, pour Sony, on va avoir des optiques stabilisées et des appareils photo avec capteurs stabilisés, donc ces systèmes de stabilisation vont nous permettre de faire des photos avec des vitesses qui vont être relativement très lentes, tout en gardant un maximum de chances pour avoir des photos extrêmement nettes donc, mais en même temps, il faut faire très attention parce que je dirais, il ne faut pas non plus s’endormir sur nos lauriers, il faut rester très vigilant sur la stabilisation. 

 

Stabilisation optique

La position du photographe et toutes ces choses-là dont on reparlera un peu plus tard. Ce qui peut être bien quand vous avez du matériel avec objectif où appareil stabilisé ou même les 2, c’est de tester vos capacités à faire des photos nettes, c’est-à-dire que, positionnez-vous de la même manière et faites des photos en descendant la vitesse, c’est-à-dire que vous allez vous faire des photos, je dirais du 125e de seconde, en descendant, 60e, 30e, 15e. 1/4, 1/2 seconde, et ainsi de suite. Jusqu’à faire une photo à une 1/2 seconde par exemple, et dans le lot, vous verrez jusqu’à quelle vitesse vous êtes descendu tout en gardant. Une photo nette ? 

Et sur la dernière photo nette de la série, c’est, on va dire que pour vous, ça sera votre vitesse à laquelle vous ne pourrez pas descendre puisqu’elle est nette. Et puis celle d’après à la vitesse plus lente, elle était floue et faites une série de photos à cette vitesse, pour voir si vous êtes capable de reproduire plusieurs photos à cette vitesse de façon nette. Sans vous aider d’un trépied, de quoi que ce soit, alors vraiment, quand vous êtes à main levée, donc vous voyez si vous arrivez à faire des photos nettes, à quelle vitesse la plus lente vous êtes capable de faire des photos nettes. 

"Alors

Les pièges de la stabilisation optique

Et puis, Ben, assurez-vous que ça n’a pas été un accident et faites-en plusieurs. Et la petite astuce, comme je l’avais dit dans le podcast précédent. Utilisez le mode rafale. Vous verrez, vous m’en direz des nouvelles ensuite. Euh, bien faire attention avec les modes de stabilisation embarquée dans le matériel. C’est que, si vous faites des photos, sur un trépied, prenez bien soin de désactiver les systèmes de stabilisation. Pourquoi ? 

Parce que par exemple, sur des systèmes de stabilisation optique dans un objectif, les systèmes gyroscopiques, quand vous allez appuyer sur le déclencheur, ça va réveiller le système de stabilisation. 

Et ça va induire un mouvement de l’image. Alors parfois, une stabilisation au niveau du capteur, ça peut induire un mouvement au niveau du capteur parce qu’on va réactiver le système et c’est un système qui fait bouger le capteur où qui fait bouger l’image en fonction des mouvements du photographe. 

Donc c’est là où on va avoir des mouvements un peu intempestifs qui vont nuire à la qualité de la netteté de l’image. Quand on est sur trépied. Donc soit vous réveillez votre système et vous faites la photo si vous ne voulez pas le désactiver. Mais moi, je vous encourage de le désactiver quand vous êtes sur le trépied. 

Surtout, n’oubliez pas de le réactiver quand vous n’avez plus besoin du trépied. Voilà alors, la solution, je dirais la plus évidente, mais qui n’est pas toujours là, celle qui sera la plus adaptée, c’est d’utiliser un trépied, un trépied ou un monopode donc. 

 

Stabilisation avec un trépied

C’est vraiment pour prévenir tous les flous de bouger, mettez votre appareil photo sur un trépied, comme ça, le fait d’avoir une stabilisation parfaite d’un trépied, ça vous permet de faire des photos. Euh jusqu’à plusieurs secondes voire plusieurs minutes. Alors attention parce que évidemment la qualité du trépied, si vous avez un trépied de mauvaise qualité, si vous avez un trépied bas de gamme, de mauvaises factures, un peu fragiles, un peu faible au niveau de sa structure, il est évident que vous ne pourrez pas faire de photos pendant un temps de pose de 2 minutes parce que vous aurez obligatoirement du bouger.

Ce qui est vraiment important d’intégrer, c’est que si vous devez investir dans un trépied, investissez dans un trépied de bonnes factures, de bonne qualité, ne tombez pas dans le piège du low cost ou de la sous-marque.

Investissez dans le matériel de qualité. Genre,moi j’ai que du Manfrotto, vous avez Manfrotto, vous avez Vangard, vous avez quelques marques comme Benro.

Moi mon trépied, c’est un Manfrotto 055 en carbone, je l’ai acheté 350€. Euh, mais bon c’est mon 2e parce que le premier je l’ai oublié aux États-Unis sur le Grand Canyon. 

 

Un trépied photo vous dure une vie

Mais si vous y prenez soin, c’est un trépied, ça vous fait toute votre vie.

Mon premier trépied que mes parents m’avaient acheté quand je suis entré à l’école de photo à Paris, au C3P. Ce trépied, mes parents l’avaient acheté à l’époque très cher. C’était, je me souviens plus de la marque (SILK 35D), mais. C’était un trépied qui représentait un sacré investissement. Et Ben, je l’ai toujours aujourd’hui. C’est sur ce trépied que je mets, pose mes caméras quand je je fais mes vidéos et ce trépied, il a été acheté en 1981 et on est en 2022 et il est toujours là et il fonctionne parfaitement. Bien sûr la manivelle qui sert à remonter la colonne est cassée, mais je parviens quand même à l’utiliser. Mais voilà, c’est un trépied en aluminium et qui fonctionne sans aucun problème. 

 

Ne pas monter la colonne du trépied

Euh. Donc, si vous investissez dans un trépied, bon 350€ entre 200 et 400 € le trépied de qualité parce qu’il faut, si, si jamais par exemple il y a du vent, de mauvaises conditions météo, vous mettez votre appareil photo sur trépied, évitez de monter la colonne où éviter de le monter au maximum sur ses sections. Parce que plus vous allez le monter, plus vous allez utiliser la colonne, plus vous allez augmenter les chances de tremblement, plus vous allez accroître les risques de flou de bouger. Donc, pour un trépied dans de mauvaises conditions de météo, avec beaucoup de vent par exemple, éviter de monter, c’est-à-dire bon ben monter une section maximum, pas les 2 ou les 3 s’il y en a 3. Et ne surtout ne pas utiliser la colonne, donc ne montez pas au bout de la colonne parce que la colonne est un élément qui est très perturbateur au niveau des vibrations. 

Donc, faites bien attention à ça. 

 

Lester votre trépied photo pour plus de stabilité

La problématique, c’est qu’un trépied pour être stable, il doit avoir un maximum de poids, donc c’est pour ça que la solution, bien quand on a un trépied qui est en carbone, qui est très léger, c’est qu’on peut accrocher son sac à dos en dessous, ce qui fait qu’on va augmenter la stabilisation, la stabilité du trépied. C’est vrai que bah un trépied. On, on essaye de le monter, est en carbone parce que je veux qu’il soit léger pour pouvoir le transporter dans des randonnées, dans des voyages. Mais là, la difficulté, c’est que le poids léger est l’ennemi de la stabilité et de la netteté. Donc on a un peu un paradoxe ici, donc on va pouvoir compenser. En accrochant un sac, quelque chose qui pèse sur le trépied au moment de la prise de vue. 

 

En conclusion

En règle générale, le trépied va être très utile au photographe pour de la photo de paysage. Comme vous le savez, moi je fais énormément de photos de paysage, j’en fais beaucoup, j’adore ça. Et au passage, si ça vous intéresse, vous avez plein de formations. Sur la photo de paysage qui vous attend dans la page formation du site Comment-photographier.com. Le trépied sera l’idéal pour faire des photos en basse lumière, c’est-à-dire un coucher de soleil, lever de soleil, des photos pendant l’heure bleu, c’est à dire quand le soleil n’est pas encore couché ou enfin c’est couché, est juste couché ou il n’est pas encore levé juste avant qu’il se lève. Donc là on a des phases où on a très peu de lumière, on est vraiment entre chien et loup et c’est là où, quand on a peu de lumière, on ne veut pas monter la sensibilité ISO, on n’a pas de contrainte au niveau du dynamisme, du sujet, donc on peut avoir des vitesses très lentes, un diaphragme suffisamment fermé pour avoir une bonne profondeur de champ et une sensibilité ISO au minimum, ce qui fait que dans ces cas-là, on va se retrouver avec des poses de 10, 15, 20 30 secondes. Une minute, je ne sais pas. Et si nécessaire, et et voilà. Et le trépied est l’accessoire idéal pour faire ce genre de prise de vue. 

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