Flou de bougé et temps de pose

Temps de pose et flou de bougé, c’est le cocktail très instable qui fera de votre photo, une image nette ou pas. Ce sont des règles simples qu’il est souvent très important de rappeler que vous permettront d’éviter de tomber dans ce piège.

Pourquoi le flou et la vitesse sont parfois liés

en dehors de l’action de l’autofocus pour la mise au point, il arrive fréquemment que nos photos manquent de netteté à cause d’une vitesse trop lente et/ou d’un sujet trop dynamique. La première chose pour verrouiller et commencer à éliminer ce problème c’est d’utiliser un mode de prise de vue entièrement dédiée à la vitesse qu’est le mode priorité vitesse.

Vous devez avoir cette idée-là à l’esprit dès que vous sentez que votre image manque de netteté et que votre sujet bouge.

Mode priorité vitesse

Le mode priorité vitesse vous permettra de vous concentrer sur le temps de pose et gérer les mouvements de votre sujet ou stabiliser éventuellement les mouvements du photographe, car n’oublions pas qu’une des premières causes de flou de bougé et du à l’instabilité du photographe lui-même.

Pour éviter qu’un temps de pose trop lent vous occasionne un flou de bougé, mettez tout de suite une vitesse supérieure ou égale au 60e/sec ensuite, vous accélérez la vitesse si nécessaire en fonction des mouvements de votre sujet et du résultat que vous souhaitez.

Certains ont l’habitude de dire qu’il faut avoir une vitesse équivalente au double de la focale de votre objectif pour assurer un résultat sans flou de bougé de la part du photographe, par exemple, si vous avez un 100 mm, éviter de descendre en dessous le 200e/seconde.

Si ça bouge beaucoup, n’hésitez pas à monter rapidement votre vitesse au 1000e/sec voir plus si c’est nécessaire.

Comme vous le voyez, il ne faut pas hésiter à avoir une vitesse trop rapide que pas assez.

Temps de pose et flou de bougé, c'est le cocktail très instable qui fera de votre photo, une image nette ou pas. Ce sont des règles simples qu'il est souvent très important de rappeler que vous permettront d'éviter de tomber dans ce piège.

Faites bien attention d’adapter votre sensibilité ISO à l’ambiance lumineuse où vous êtes, si vous êtes en extérieur et qu’il fait beau, une sensibilité ISO entre 100 et 200 sera bien, si jamais le temps est nuageux, n’hésitez pas à monter à 400 ISO ou plus si nécessaire ensuite, si vous êtes à l’intérieur, une sensibilité de 800 ISO a plus, peut être nécessaire et si vous faites des photos de nuit il sera difficile d’être en dessous de 1600/3200 ISO à plus évidemment si c’est nécessaire.

Si vous avez du mal avec le réglage de la sensibilité, vous avez toujours la possibilité de vous mettre en ISO automatique. Avec ce réglage, l’appareil photo prendre en charge lui-même le réglage instantané de la sensibilité ISO ce qui vous permettra d’avoir la vitesse voulue en fonction des conditions de lumière que vous avez, n’oubliez pas que votre appareil photo a également ses propres limites et faites bien attention de ne pas trop lui en demander.

Dernière petite chose, si jamais votre image est sombre et que votre diaphragme clignote, ça veut dire que votre objectif photo est à pleine ouverture de son diaphragme, qu’il ne peut pas s’ouvrir plus. Dans ce cas, augmentez votre sensibilité ISO si vous la réglez vous-même et que vous pouvez encore le faire, car elle n’est pas à fond ou alors, si vous êtes en ISO automatique et bien, c’est le signe que votre appareil photo atteint ses propres limites et qu’il ne peut pas augmenter la sensibilité ISO davantage.

La solution, c’est d’arrêter là ou alors tentez d’augmenter la lumière si c’est possible, en changeant de lieu par exemple ou refaire la séance à un moment où il y aura plus de lumière.

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