Encore une histoire de gros bonnets

Encore une histoire de gros bonnet. Il y a quelque temps, j’ai réalisé des séries prises de vue sur le montage complet d’une véranda pour faire une séquence Time Lapse.

Le Time Lapse consiste à faire toute une série d’images et de les assembler pour en faire une vidéo à 24 images par seconde par exemple. J’apprends à en faire à ceux qui suivent la formation Comment Photographier par exemple.

Donc, je suivais la construction d’une véranda pour mon client AKENA, et ça, sur trois jours complets. Les conditions météo étaient déplorables puisqu’en plus des gelées du matin, on a eu droit à la neige fondue et à la grêle donc, la totale.

Je ne reviens pas sur les astuces comme celle de la poche plastique sur l’appareil photo contre les intempéries, car là, je les ai mises à profit, regardez les articles précédents. Pour le Time Lapse, l’appareil photo est sur un trépied, il ne bouge pas pendant trois jours, j’en avais trois, pour avoir trois angles différents, et mon job consistait à vérifier qu’ils prennent tous une photo à intervalles réguliers, changer les batteries quand c’était nécessaire ainsi que les cartes mémoire, retirer les appareils photo à la nuit tombée pour les repositionner le lendemain matin au même endroit, au même angle. Les trépieds eux, ne bougeaient pas et passaient la nuit dehors.

Avec les conditions météo difficiles, je m’étais couvert chaudement, mais, malgré ça j’avais très froid, la première journée a été un vrai calvaire, j’étais gelé de la tête aux pieds. Pour me réchauffer, je donnais fréquemment un coup de main aux ouvriers pour brasser les montants en aluminium.

Je me suis très vite rendu compte que si j’avais froid c’est parce que j’étais tête nue et c’est d’autant plus vrai quand, comme moi, on a plus de cheveux. Ça n’a l’air de rien, mais on perd énormément de chaleur et d’énergie par la tête. Le lendemain, je suis venu avec un bonnet et là, miracle, ma deuxième journée bien que la plus froide au niveau du thermomètre a été un vrai plaisir puisqu’à aucun moment je n’ai souffert du froid.

Encore une histoire de gros bonnets

Comme on dit souvent, le diable va se cacher dans les détails et penser à se mettre un couvre-chef en est un de taille. Depuis ce jour, j’ai toujours un bonnet ou une casquette à portée de main dès que les conditions climatiques se durcissent.

L’inconvénient quand on fait de la photo, c’est qu’on est souvent amené à faire le pied de grue, à attendre sans bouger le moment propice, celui où le soleil sortira de l’horizon, des nuages, etc. Dans ces périodes d’attente, si on n’a pas la tête couverte, cela peut transformer notre séance photo en calvaire alors, pensez-y, ne laissez pas des petits détails vous détourner de votre passion.

Alors, couvrez-vous la tête et bonnes photos…

Stéphane

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