Ce guide détaillé vous explique comment régler votre appareil photo pour des photos parfaites, même si vous êtes un débutant en photo. Suivez les étapes faciles et les astuces pour améliorer vos prises de vue dès maintenant.

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Comment régler l’appareil photo quand on est débutant. Quand on fait ses premiers pas dans la photographie, on a souvent soif de toucher à tout, on a la fâcheuse tendance de se brûler les ailes avec le mode manuel trop tôt. L’objectif de cet article est de donner des pistes solides pour s’aventurer dans les différentes disciplines photographiques principales avec un résultat correct.

Il est évident que les réglages donnés dans cet article sont à adapter en fonction de votre matériel et des conditions de lumière au moment de votre prise de photos. Alors, êtes-vous prêt pour commencer l’aventure photographique à travers ces différents types de photo ? C’est parti alors…

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en portrait ?

Quoi faire et appliquer quand on est débutant en portrait, voici les réglages de base à prendre en compte pour votre appareil photo :

Le matériel photo : Pour commencer, parlons de l’appareil photo, pour un débutant, un boîtier reflex ou hybride fera l’affaire du moment que l’on a la possibilité de changer d’objectif, ce sera plus pratique. On pourra aussi utiliser un bridge, mais on sera plus restreint au niveau des réglages et il faudra se contenter de ce que l’appareil aura comme optique intégrée.

On pourra utiliser un zoom comme un objectif à focale fixe, ce ne sera pas un problème si ce n’est qu’avec un objectif focale fixe, on pourra avoir de grandes ouvertures de diaphragme comme F/1,8, F/1,4 ou même F/1,2, quand on sait qu’un zoom pourra aller jusqu’à une ouverture de F/2,8 constant sur un zoom de qualité.

Pour la focale à utiliser, sur du portrait, on ira de 50 mm à 200 mm pour les focales les plus recommandées, mais vous pouvez faire du portrait au 35 mm, mais attention aux déformations sur le visage. On pourra également utiliser des focales supérieures à 200 mm, mais il faudra une bonne distance de recul et une bonne stabilisation, c’est possible, mais moins pratique.

Le mode de prise de vue : Pour un débutant, on ne va pas se donner des bâtons pour se faire battre alors, on évite le mode manuel, car avec notre sujet, on aura besoin d’interaction et on ne peut pas et interagir avec lui et faire les réglages de l’appareil en temps réel, ça sera la galère et les photos risquent d’êtres BOF BOF !Donc, pour du portrait, mode priorité diaphragme. Vous choisissez un diaphragme le plus ouvert possible, à voir en fonction de votre objectif, mais, F/3,5, F/2,8, F/1,4, selon ce que vous pourrez avoir. Et l’appareil vous mettra une vitesse adaptée pour avoir une exposition correcte, mais attention de bien garder un œil sur la vitesse, qu’elle ne descende pas en dessous des 1/60ème de seconde, car on va risquer le flou de bougé sinon. Si le temps de pose est par exemple au 1/30ème de seconde et que vous avez une sensibilité à 100 ISO, passez la sensibilité à 400 ISO comme ça, la vitesse remontera au 1/125ème de seconde, ce qui sera plus sécurisant. Au passage, la sensibilité sera la plus basse possible, mais comme on vient de le voir, on pourra la monter si nécessaire, il vaut mieux un peu de bruit et des photos nettes que l’inverse.

L’usage du RAW sera un réel plus pour la réussite et la bonne qualité de vos images, c’est un élément à ne pas négliger et arrêter le JPEG direct. Vous aurez une meilleure gestion de la dynamique de vos photos, une grande capacité à récupérer des données dans les parties claires et les parties sombres, une meilleure gestion de la balance des blancs, du bruit et de la netteté entre autres…

Les réglages : On a vu le diaphragme avec les réglages de l’exposition, mais pour le mode autofocus, vous pouvez garder ce que vous avez par défaut comme réglages, un autofocus avec ou sans suivi du sujet fera l’affaire, car sur du portrait on ne bouge pas en général, mais si ça doit bouger, prenez un mode avec suivi du sujet et laissez le choix du collimateur en automatique si vous n’êtes pas sûr de vous. Les boîtiers d’aujourd’hui, reconnaissent très bien les visages donc, on peut faire confiance au matériel. Le mode de mesure de lumière par défaut aussi sera bien, mesure évaluative ou si vous le voulez, le pondéré central, mais ça devient vite compliqué en fonction des marques et des modèles alors less is more…

Comment régler l'appareil photo quand on est débutant en portrait

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo de paysage ?

Voici les réglages de base pour de la photographie de paysage quand on est débutant.

Le matériel photo : Idem pour la portrait, un reflex ou un appareil hybride avec objectifs interchangeables, c’est parfait, quel que soit la taille du capteur. L’idéal c’est le plein format, mais si c’est plus petit, ça fonctionnera très bien quand même. Pour ma part, je fais de très belles photos de paysage en vacance avec un A6000 Sony qui est un boîtier hybride avec un capteur APS-C, plus petit que le plein format muni d’un objectif 16-50mm médiocre, mais ça le fait pour les vacances et pour l’encombrement minime, du moment que je peux mettre un filtre polarisant dessus, je n’en demande pas plus.

Pour du paysage, on va privilégier les objectifs, zoom ou focale fixe, peu importe avec une focale large, à partir du 35 mm jusqu’au 16 mm environ. Il est bien évident que vous pouvez également utiliser une focale plus longue pour faire des détails, rien ne s’oppose à l’utilisation d’un 70-200 mm ou plus selon le sujet et la distance. Il est fort possible de faire de la photo de paysage au téléobjectif, par exemple, le Belvedere en Toscane ne se fera qu’avec un téléobjectif, car on est très éloigné du sujet et on ne peut isoler la maison qu’à l’aide d’un téléobjectif.

On devra également s’aider d’un trépied et d’un déclencheur souple ou distant pour garder une bonne stabilité avec une sensibilité basse.

On gardera dans un coin de son esprit qu’il sera pertinent d’acheter un filtre polarisant pour améliorer nos photos de paysage en journée.

Le filtre ND dégradé sera aussi un plus pour réduire la luminosité d’un ciel de fin ou de début de journée quand on a une très grosse dynamique, c’est-à-dire que le ciel est très lumineux et le sol est très sombre, ce qui occasionne une très grande différence et l’appareil ne parvient pas à garder les détails dans les basses et les hautes lumières. L’utilisation du filtre ND dégradé permet de réduire cette différence et conserver du détail pour une meilleure qualité photo.

Dès qu’on aura un peu d’expérience, on pourra également investir dans une série de filtres ND pour s’essayer à la pose longue.

Le mode de prise de vue : Comme on a une problématique de profondeur de champ, c’est la zone de netteté pour ceux qui ne connaissent pas la profondeur de champ, on va vouloir maîtriser le diaphragme de l’appareil photo pour gérer parfaitement cette profondeur de champ. Il est logique alors d’utiliser le mode priorité diaphragme, car, on choisit le diaphragme et l’appareil nous délivre une vitesse adaptée pour qu’on ait une bonne exposition. 

Le diaphragme à sélectionner sera entre F/9 et F/16, suivant si vous avez un premier plan ou non et à quelle distance, il sera de vous et ça dépendra également de la focale que vous utiliserez. En effet, la facilité d’avoir une grande profondeur de champ ne sera pas la même si vous êtes au 24 mm ou au 16 mm. Il sera plus facile d’être net partout avec un 16 mm qu’un 24 mm.

On aura choisi avant ça une sensibilité ISO la plus basse possible, entre 50 et 100 ISO. L’intérêt d’être avec un trépied, c’est qu’on risque d’avoir, sur une ambiance de coucher du soleil ou en heure bleue, une luminosité assez faible. Avec une sensibilité basse et un diaphragme fermé, le temps de pose sera bien souvent de plusieurs secondes. 

Au passage, si vous n’avez pas de trépied ou que vous l’avez oublié, comme ça m’est arrivé déjà, il faudra monter la sensibilité de façon importante pour avoir une vitesse exploitable à main levée, 1/30ème de seconde environ, tout dépend de votre capacité à rester immobile.

Vous pouvez bien évidemment prendre le mode manuel pour faire de la photo de paysage, mais, comme vous êtes débutant, ne soyez pas trop téméraire et avancez étape par étape. De plus, avec le mode manuel, si la luminosité change, vous aurez de fortes variations de l’exposition sur vos photos en mode manuel, il faudra compenser vous-même alors, qu’avec le mode priorité diaphragme, l’appareil compense lui-même automatiquement et vous aurez surtout moins de travail en postproduction, car l’exposition sera la même sur toutes vos images alors qu’en manuel vous risquez d’avoir des différences importantes et vous devrez corriger vous-même toutes les images, ce qui sera beaucoup de temps à passer sur l’ordinateur et ce n’est pas forcément la partie que je préfère personnellement. Et au passage, arrêtez le JPEG direct si ce n’est pas déjà fait et passez au format RAW, vous aurez une puissance de travail décuplée avec un gain de qualité extraordinaire.

Les réglages : pour ce qui est de la mesure de lumière, le mode de base sera bien, évaluative ou le mode qui fait la moyenne de la luminosité de l’image, vous ajusterez si nécessaire avec l’outil de modification de l’exposition.

Pour la netteté, vous pouvez utiliser un mode autofocus fixe, sans suivi du sujet, à adapter selon ce que vous voulez faire. Avec les collimateurs, utilisez le mode de sélection manuel, pour positionner le collimateur de mise au point sur le premier plan ou sur la ligne séparant le premier et le deuxième tiers en partant du bas.

Si vous voulez savoir exactement où faire la mise au point, utilisez une application de calcul de la profondeur de champ. Il vous suffira de renseigner la taille du capteur de votre appareil, la focale utilisée, la distance de mise au point et le diaphragme utilisé (F/11 par exemple) et l’application vous donnera l’ampleur de la zone de netteté, à quelle distance elle commence de l’appareil photo et jusqu’où elle va, vers l’infini ou avant. Pour respecter la règle de la distance hyperfocale, vous devrez faire votre mise au point ensuite sur la distance hyperfocale pour avoir la netteté optimale.

Il est évident que vous devrez adapter tous ces réglages aux conditions de lumière, en fonction de votre matériel et du sujet au moment de la prise de vue.

Comment régler l'appareil photo quand on est débutant en photo de paysage

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo macro ?

Comment réussir à faire de la macrophoto quand on est débutant :

Le matériel photo : Le matériel est toujours le même, hybride ou reflex, tout va dépendre de l’objectif utilisé, c’est lui qui va faire la différence pour réussir ou non à faire de la photo macro. Dans les grandes lignes, la macro, c’est de se rapprocher au maximum de la taille originale du sujet et de l’avoir à l’identique sur l’image, faire ce qu’on appelle un indice d’agrandissement de 1:1. Par exemple, vous photographiez un moustique, s’il a la même taille sur l’image que dans la réalité, c’est de la macro, car le rapport réalité/image est de 1/1.

Il existe des objectifs dédiés à la macro photographie, avec un fort rapport de grandissement et une faible distance minimale de mise au point. Par exemple, le 100 mm F/2,8 Macro de CANON est une référence en la matière, c’est un objectif à focale fixe, mais il existe également des objectifs zoom avec une possibilité de macro photo intéressante. 

On pourra également utiliser des bagues allonges pour rapprocher l’objectif du sujet et augmenter le rapport de grossissement.

Les bonnettes sont également des accessoires intéressants pour la macrophotographie, ce sont des lentilles de grossissement que l’on vient visser devant l’objectif.

Il existe aussi la méthode de réversion, c’est-à-dire qu’on retourne l’objectif et on le fixe à l’envers avec une bague de fixation spéciale, que l’on trouve dans le commerce.

L’utilisation d’un trépied sera un plus non négligeable, car on risque d’avoir des images qui vont manquer de lumière et si le sujet s’y prête, un peu de pose permettra de moins monter la sensibilité.

Au passage, pour votre information, il existe des appareils photo compacts macro chez Sony, Olympus, Canon entre autres, mais ce ne sera pas les mêmes possibilités.

Le mode de prise de vue : On va pouvoir utiliser le mode manuel si on a un sujet fixe et que l’on utilise de la lumière additionnelle. En effet, il existe des kits LED ou flash spécial macro comme un flash annulaire, dont le tube fait le tour de votre lentille frontale ou des flashs spéciaux de part et d’autre de l’objectif pour éclairer au maximum de petits sujets. 

Un mode priorité diaphragme fera aussi l’affaire, vous prenez une ouverture vers F/5,6 et l’appareil vous choisira une vitesse adaptée pour une exposition correcte.

Tout comme le mode priorité vitesse, vous choisirez une vitesse adaptée à votre sujet, en fonction de s’il bouge ou non. S’il ne bouge pas, 1/30ème de seconde pourra faire l’affaire, en fonction de la sensibilité sinon, prendre une pose plus longue. L’appareil photo lui, vous sélectionnera un diaphragme correspondant à une exposition correcte. Si vous ne voulez pas un diaphragme complètement ouvert, augmentez la sensibilité ISO jusqu’à avoir le diaphragme désiré.

Vous avez la possibilité d’utiliser le mode scène macro, mais là, tout est automatique et vous n’apprendrez pas grand-chose donc à vous de voir.

Avec le mode de prise de vue, je vous encouragerais à utiliser le format RAW pour tout un tas de bonnes raisons que vous trouverez dans la partie portrait, plus haut dans l’article et stopper définitivement le JPEG direct.

Les réglages : Si vous photographiez des insectes morts ou un sujet immobile, il y a une constante c’est qu’on va manquer de lumière, car photographier de l’extrêmement petit provoque une perte de lumière importante dans l’objectif. Pour résoudre ce problème, vous pouvez utiliser du matériel d’éclairage comme site plus haut. Il existe également des solutions à LEDs.

Si vous n’avez pas d’éclairage, vous allez devoir utiliser une sensibilité assez élevée, ce sera en fonction de votre objectif et de ses capacités lumineuses en macro.

Si vous êtes en intérieur, placez-vous devant une fenêtre pour l’apport de lumière naturelle.

Testez une sensibilité vers 800 ISO, un diaphragme à F/5,6, en mode priorité diaphragme, vous verrez la vitesse affichée par l’appareil, comme vous êtes sur trépied et que le sujet est fixe, ça devrait aller. À vous de voir et d’ajuster la sensibilité pour que la vitesse ne soit pas trop longuette.

Avec un sujet central, vous pouvez utiliser une mesure de lumière spot, c’est-à-dire que la mesure se fera sur votre sujet uniquement. Pour la mise au point, un mode d’autofocus pour sujet fixe suffira, sans suivi du mouvement. En cas de doute, vous pouvez prendre un autofocus automatique, qui s’ajustera tout seul. Pour le collimateur, ici, vous pouvez être en manuel, c’est-à-dire que vous bougerez le collimateur sur votre sujet. Si c’est un insecte, comme pour les humains, faire la mise au point sur l’œil le plus proche de vous.

 

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo d’architecture ?

Voici les réglages à appliquer quand on débute en photographie d’architecture

Le matériel photo : Pour la photographie d’architecture comme pour toutes les disciplines évoquées dans cet article, un reflex ou un boîtier hybride récent feront parfaitement l’affaire. 

Ici, comme pour la macro, tout va résider dans l’objectif utilisé. Vous pouvez vous aider d’un trépied, mais ce ne sera obligatoire que pour les photos en fin de journée, quand la luminosité est très faible. Si vous faites vos photos en plein jour, avec beau temps, vous n’aurez pas de difficulté à faire vos photos à main levée. Pour les objectifs, un grand angle sera le mieux pour de la photographie d’architecture urbaine, car en général, on risque de manquer de recul et un objectif avec une focale très large fait merveille. Il faut un objectif zoom ou focale fixe, mais le zoom sera plus polyvalent et vous pourrez jouer avec plusieurs focales, ce qui ne sera pas le cas avec une optique focale fixe. Vous aurez de bons résultats avec une focale de départ à 16 mm jusqu’à 50 mm pour les détails. Ce n’est pas interdit d’avoir sous le coude un téléobjectif du type 70-200 mm par exemple pour aller chercher certains détails ou perspectives plus éloignées.

Il faut savoir qu’avec un objectif très grand-angle, on aura des perspectives très prononcées avec des déformations importantes en tête de buildings. Savez-vous qu’il existe des objectifs à décentrement pour combattre ces déformations, mais ce n’est pas un achat valable quand on débute, c’est plus un matériel à destination d’un photographe spécialisé dans l’architecture, car ce type d’objectif est très cher à l’achat et exclusif dans l’utilisation. Si vraiment vous souhaitez utiliser un objectif à décentrement, vous pouvez questionner les loueurs de matériel photo dans un premier temps et envisager un achat d’occasion ensuite si vous voulez vous spécialiser. 

Vous pouvez maintenant redresser les perspectives dans un logiciel de développement RAW comme Lightroom, mais tous doivent le proposer maintenant, il faut voir si la solution logiciel ne sera pas plus intéressante que l’achat d’un objectif dédié, à vous de voir…

Au passage, faites du RAW et vous aurez de bien meilleurs résultats…

L’usage du filtre polarisant est tout indiqué pour de la photographie d’architecture, il vous permettra de jouer avec les reflets en les atténuant et en mettant du contraste en assombrissant le ciel bleu. Vous pourrez dans un second temps jouer avec la course des nuages dans vos photos d’architecture avec l’usage d’un filtre ND, ND 400 ou ND 1000 en fonction de ce que vous souhaitez comme effet.

Le mode de prise de vue : Pour le mode de prise de vue, comme débutant, je vous encourage à être pragmatique et utiliser un mode semi-automatique. Pour de la photographie d’architecture, la problématique sera de garder une profondeur de champ assez importante pour avoir les immeubles de premier plan et ceux d’arrière-plan net.

Ce qui nous impose d’utiliser le mode priorité diaphragme. Comme je vous encourage à faire vos photos toujours par beau temps, la sensibilité pourra au départ être au minimum, mais si vous risquez d’avoir des zones à l’ombre, vous pourrez monter à 200 ISO voir, 400 ISO pour assurer une vitesse suffisamment rapide pour resté à main levée sans risquer le flou de bougé sans trépied.

Comme on utilise bien souvent un très grand angle, il sera plus aisé d’être net partout avec une ouverture à F/11 environ. 

Avec le mode priorité diaphragme, vous faites votre choix d’ouverture que vous réglez à F/11 et l’appareil, en fonction de la sensibilité ISO sélectionnée et de la luminosité de la scène, vous proposera un temps de pose pour une exposition correcte.

Aidez-vous d’une application de calcul de la profondeur de champ comme indiqué plus haut au sujet de la photographie de paysage. Gardez un œil sur la vitesse proposée par votre APN et évitez de descendre en dessous du 1/50ème de seconde tout de même.

Les réglages : Les réglages ici se rapprochent clairement de ceux évoqués pour la photographie de paysage. Au niveau de la mesure de lumière, un mode avec une mesure globale sera suffisant. Si vous êtes en contre-jour, vous pouvez éventuellement prendre une mesure spot, mais je vous rappelle que quand on débute, au tout début, les réglages de base sont largement suffisants, car on doit se concentré sur l’exposition et la composition. Gérer la mesure de lumière, tout importante soit-elle, peut venir dans un second temps. 

Pour la mise au point, on pourra garder un mode autofocus sans suivi du mouvement, car notre sujet est fixe. On pourra éventuellement utiliser un mode autofocus automatique, qui nous protégera si on souhaite se libérer des contraintes de ce genre. Au niveau des collimateurs, on pourra choisir un mode de sélection manuelle et prendre le collimateur présent sur le sujet le plus près de nous.

Où faire la mise au point ? Idem que pour la photographie de paysage, il faut favoriser les premiers plans si on ne veut pas voir un premier plan flou si on fait sa mise au point sur le fond, à l’horizon.

En moyenne, il faudra faire votre mise au point sur la zone de démarcation entre le premier et le deuxième tiers de l’image en partant du bas.

Plus précisément, si vous voulez êtres précis, utilisez une application de calcul de la profondeur de champ, DOF Calculator, en rentrant la taille de votre capteur, la focale utilisée, la distance de mise au point (celle vous séparant du premier plan) et votre diaphragme (F/11) vous verrez si vous êtes dans le bon et sinon, modifiez votre diaphragme. Si vous devez le fermer, par exemple, passer de F/11 à F/16, n’oubliez pas d’augmenter la sensibilité d’autant pour compenser et garder le même temps de pose. Par exemple, si vous êtes à 200 ISO, il faudra monter à 400 ISO pour compenser la fermeture du diaphragme.

Comment régler l'appareil photo quand on est débutant en photo d'architecture

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo animalière ?

Quelles sont les solutions pour régler son appareil photo quand on débute en photographie animalière.

Le matériel photo : Pour de la photographie animalière, quand on débute, on peut très bien utiliser un bridge dans les tous débuts, car le bridge en général est composé d’un zoom avec un très fort téléobjectif, avec un gros coefficient de grossissement. Donc, si vous avez un bridge, ne vous empressez pas de me mettre au rebut, mais au contraire, vous pouvez parfaitement commencer à développer votre expérience et votre technique avec et passer au reflex ou à l’hybride par la suite, mais attention, car l’investissement sera important.

Si vous n’avez pas de bridge, un reflex ou un hybride à objectif interchangeable sera très bien. La partie la plus importante sera dans le téléobjectif pour voir le plus loin possible. Vous pouvez utiliser un zoom, moins cher qu’un téléobjectif à focale fixe. Au passage, le prix de certains téléobjectifs puissants en focale fixe coûte aussi cher qu’une voiture neuve ! Vous comprendrez pourquoi certains se contentent de les louer et non de les acheter. Vous pouvez choisir un objectif de la marque de votre boîtier, la compatibilité et la rapidité de l’autofocus n’en seront que meilleures théoriquement, comme avec un 100-400 mm CANON par exemple. Il existe des marques génériques telles que Sigma ou Tamron qui proposent de bons téléobjectifs puissants à des prix compétitifs comme du 150-600 mm à 1000€ environ selon les marques de boîtier. La taille du capteur aura une influence importante sur la focale, plus qu’un objectif plein format qui s’adaptera sur un boîtier APS-C verra sa plage focale multipliée par 1,6, ce qui fait qu’un 150-600 mm en plein format passera à 240-960 mm en APS-C. Bien sûr, le capteur est plus petit, mais cette différence n’est pas à négliger et à prendre en compte.

Vous pourrez faire également des images avec des focales telles que le 50 mm ou le 35 mm en fonction des circonstances, il arrive en effet que des animaux puissent s’approcher très près de l’affût et terre ou flottant et le téléobjectif est trop fort, si l’on peut, il faut se rabattre sur de la focale plus courte et plus large pour réussir de belles images.

Après le matériel photographique, le trépied sera incontournable pour vous assurer une bonne stabilité au poste. Si vous êtes en billebaude, le monopode pourra apporter du soutien et une bonne stabilité au matériel assez lourd tout en permettant une bonne capacité de déplacement et de mise en œuvre rapide, à vous de voir.

L’usage d’un doubleur ou un multiplicateur de focale ne sera pas forcément une bonne idée, car il peut y avoir des soucis de fonctionnement de l’autofocus si la scène est sombre et l’AF ramera et provoquera des retards qui vous empêcheront de faire vos photos au moment crucial. À vous de tester si ça fonctionne ou pas avec votre matériel.

Le mode de prise de vue : Pour le mode photo, là comme ailleurs, il faut éviter les bâtons pour se faire battre, c’est à dire, quand on est débutant, il n’est pas souhaitable de se retrouver à patauger dans vos réglages d’exposition alors que vous avez un cerf qui passe devant vous. Pour vous garantir de grandes chances de succès, je vous orienterais comme d’habitude vers un mode semi-automatique.

En photographie animalière, notre problématique principale sera la vitesse de déplacement des animaux et l’on devra fixer leurs mouvements un minimum pour les garder nets dans l’image. C’est pour cela que je vous orienterais vers le mode priorité vitesse. La vitesse sera à adapter en fonction des mouvements des animaux et des conditions de lumière. Je vous recommande une vitesse entre 1/500ème et 1/1000ème de seconde, et j’aurais même tendance à choisir le 1/1000ème de seconde, car qui peut le plus peut le moins.

Le souci avec cette vitesse c’est qu’il va falloir assurer pour le reste pour réussir à avoir une bonne exposition avec cette vitesse. Comme on est au téléobjectif, le diaphragme sera à pleine ouverture en général et la profondeur de champ ne sera pas notre souci ici. La sensibilité aura une grande importance, car c’est elle qui vous permettra d’avoir une telle vitesse. 

J’aurais tendance à vous conseiller d’utiliser la sensibilité ISO en automatique, car si vous êtes posté dans une allée, avec une zone au soleil et une autre à l’ombre, vous risquez d’être surexposé au soleil et sous-exposé à l’ombre alors qu’agace l’ISO auto, vous devriez être avec une exposition correcte quoi qu’il arrive et vous pourrez resté concentré sur votre animal et la prise de vos images. Le risque c’est que vous ayez une grosse montée de bruit dans les parties sombres, mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Si, comme je vous le conseille, vous faites du RAW, vous obtiendrez des images de qualité quand même.

Les réglages : Pour ce qui concerne la mesure de lumière en photographie animalière, vous pouvez utiliser la mesure spot, car vous aurez essentiellement des sujets centraux dans votre image au début, ça changera peut-être avec l’expérience et en fonction de vos choix de composition. Une mesure évaluative fera aussi l’affaire même si elle ne sera, par moment, pas très pertinente avec des expositions qui seront perturbées par des dominantes de lumière parasite comme un coup de soleil au sol dans un coin de l’image ou une zone d’ombre assez forte en partie dans une partie de l’image. N’hésitez pas à tester et dans ces conditions difficiles, l’usage du RAW prend tout son sens.

Pour la mise au point, vous pourrez en fonction de votre appareil photo vous en remettre au système automatique d’autofocus qui reconnaîtra l’animal et le suivra automatiquement. Un mode de suivi du mouvement sera obligatoire pour garantir un maximum de succès dans vos photos.

Vous pourrez éventuellement plus tard, vous frotter à l’emploi d’une sélection de collimateurs manuelle, tout en gardant un mode de suivi, mais c’est à vous de voir.

Quand vous photographiez des oiseaux en vol, le système de collimateurs automatiques sera plus efficace que vous donc, laissez votre appareil faire et concentrez-vous sur le cadrage.

Pour les autres réglages, balance des blancs ou autres, laissez-les en mode par défaut

 

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo de sport ?

Quels réglages pour faire de la photo de sport quand on est débutant

Le matériel photo : Pour la photo de sport, le matériel photo va se rapprocher de la photographie animalière, car bien souvent, on est éloigné des sportifs comme avec les animaux et les mouvements et les déplacements rapides des sportifs sont similaires à ceux des animaux. Pour l’appareil photo, ici aussi, le bridge peut être un excellent appareil pour débuter et aller chercher l’action à distance. Vous pourrez aussi passer ensuite au boîtier hybride ou reflex ensuite. Pour ce qui est des optiques, pareil que pour la photographie animalière, les téléobjectifs sont incontournables dans la réussite de vos photos. La seule différence sera que vous aurez une capacité de création plus importante, car vous pourrez faire des photos de sport plus travaillées, avec des focales plus larges à très larges en fonction de ce que vous voulez et pouvez faire.

Par exemple, vous associer avec un ou une sportive pour de la photo au grand angle, en vous plaçant au ras du sol pour une perspective plus forte, éventuellement avec un coup de flash pour figer le mouvement, etc.

Attention au grand angle dans la photo de sport, il aura tendance à déformer les corps des athlètes et avec les perspectives à donner une allure aux gens parfois pas très esthétique donc attention, soyez vigilants. Mais en choisissant bien vos angles, vous pouvez arriver tout de même à de beaux résultats, c’est une question de cadrage, d’angle et de posture, à travailler.

Pour les focales à adopter, toutes seront bonnes à utiliser en fonction de vos souhaits et du projet. En effet, vous pourrez utiliser de longues focales dans un stade, car votre capacité de mouvement est limitée pour des raisons de sécurité donc, un 150-600 mm ou un 100-400 mm sera un gros plus. Si vous n’avez pas de téléobjectif, regardez sur internet si vous ne pouvez pas en louer un près de chez vous, on ne sait jamais. À savoir que si vous avez un boîtier avec un capteur APS-C, vous aurez un téléobjectif plus puissant, car il faudra multiplier la focale par 1,6, mais avec un capteur plus petit certes, mais il faut le signaler avec en exemple, un 100-400 mm plein format passera en APS-C à un 160-640 mm.

Vous pourrez avoir besoin d’un trépied ou d’un monopode pour vous soulager, car un gros téléobjectif, à la longue, c’est très lourd donc ne perdez pas ça de vue.

Vous pouvez également utiliser un filtre polarisant si la météo est belle, tant sur le téléobjectif que sur un grand-angle. Ça vous consommera un stop de lumière environ, mais les bénéfices ne sont pas négligeables, à vous de voir.

Le mode de prise de vue : Sur de la photographie de sport, notre problématique première sera évidemment la vitesse de notre sujet et ça que l’on souhaite le figer ou le laisser filer pour plus de mouvement. Comme pour la photographie animalière, je vous conseille d’opter pour le mode priorité vitesse, comme ça, vous choisissez votre vitesse, et l’appareil vous sélectionne un diaphragme adapté pour une exposition correcte. Vous pouvez utiliser le mode manuel, mais attention, car, vous pouvez vous brûler les ailes pendant vos photos, car en sport, l’action va très vite et on n’a pas de seconde chance. En effet, vous ne pourrez pas jouer avec vos paramètres et assurer le cadrage simultanément. Une solution, en mode manuel, c’est de laisser la sensibilité en automatique et ce sera elle qui fera la variable d’ajustement et comme ça, malgré le mode manuel, vous aurez quasiment tout le temps une exposition correcte. Il ne va pas sans dire que choisir le format RAW est incontournable si l’on veut avoir des images qui seront d’une qualité plus que satisfaisante.

Les réglages : La vitesse adaptée aux photos de sport, elle va dépendre de ce que vous voulez comme résultat final. Si vous voulez des images avec des mouvements figés et bien nets, il faudra au moins du 1/1000ème de seconde. À l’inverse, si vous optez pour des scènes avec du mouvement, c’est à dire avec du flou de bougé plus ou moins présent, avec du suivi de sujet qui donne un filé au décor tout en gardant le sujet assez net, il va falloir adapter votre temps de pose à la vitesse de votre sujet. Vous pouvez obtenir des résultats aux alentours du 1/250ème de seconde environ, à moduler en fonction de ce que vous voulez obtenir. Une vitesse trop rapide ne vous donnera pas assez de flou de mouvement et une vitesse trop lente sera avec beaucoup de flou de mouvement, mais il risque de n’y avoir rien de net. Mais au 1/30ème de seconde par exemple, vous pouvez avoir des choses intéressantes, ou pas, car vous aurez certainement beaucoup de déchets, mais on peut espérer que dans le lot il y en aura une ou deux d’exploitables. Au sujet de la sensibilité ISO, même s’il fait beau, n’hésitez pas à prendre 200 ou même 400 ISO plus que le minimum, car le diaphragme risque de flirter avec la pleine ouverture donc, avec une sensibilité plus élevée, on oblige l’appareil à fermer le diaphragme. Pour ça, ce sera à vous de voir et tester ça avant le début des hostilités. 

Pour ce qui est de la mesure de lumière, on peut tenter l’usage de la mesure spot, ça fait sens dans cette pratique, mais là aussi, si vous ne vous sentez pas trop à l’aise avec ces réglages, allez-y par étapes et restez en mesure de lumière globale, évaluative au départ et vous y reviendrez ensuite quand vous serez plus à l’aise avec la gestion de l’exposition. Une mesure pondérée centrale sera tout aussi pertinente dans le cas de photos de sport.

Pour la gestion de l’autofocus, vous devrez bien évidemment opter pour celui avec le suivi du mouvement de votre sujet, un autofocus continu comme ça, vous aurez de bons résultats au niveau netteté. Pour les collimateurs, les laisser en automatique pourra faire sens puisque les appareils photo d’aujourd’hui, reconnaissent un humain sans grandes difficultés. Ça vous permettra de vous concentrer sur le cadrage. Un choix manuel du collimateur est également possible, mais ça demande d’être aguerri d’un point de vue suivi et cadrage du sujet. Avec ce choix de collimateur manuel, il faudra aussi être rapide sur le joystick pour déplacer le collimateur si nécessaire. Pour débuter, il y a mieux, mais ne sait-on jamais, s’il y a des téméraires parmi vous…

Vous voyez et ce sera plus vrai quand vous vous serez frotté au terrain et ses réalités, il n’y a malheureusement pas de réglages tout fait car tout dépendra de ce que vous voulez faire, de la luminosité du moment, du lieu, de la discipline sportive, de votre matériel et des tenues des athlètes, ce sera autant de variables qui feront évoluer les réglages dans une direction ou une autre.

Comment régler l'appareil photo quand on est débutant en photo de sport

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo de famille en intérieur avec un flash ?

Quels réglages pour faire de la photo de famille au flash quand on est débutant

Le matériel photo : Pour de la photo de famille quand on débute, ici aussi, reflex ou hybride, peu importe, vous aurez ce qu’il faut avec les grandes marques actuelles. Pour la taille du capteur, la qualité sera présente que ce soit en plein format ou avec une taille plus petite comme l’APS-C. Pour l’objectif, comme c’est de la photo de famille en intérieur, je vous encourage de débuter avec un zoom, plus polyvalent qu’un objectif avec une focale fixe qui vous restreindra sur bien des points. Si vous avez un APS-C ou approchant, un 18-200 mm sera bien et si vous avez un plein format, un 24-70 mm ou un 24-105 mm feront très bien l’affaire. Comme ça, vous pourrez tout aussi bien réaliser de beaux portraits en zoomant à la focale la plus longue et de jolies vues d’ensemble au grand-angle.

Comme on est en intérieur, pour de la photographie familiale, le flash s’impose pour une question de qualité de lumière et pour éviter d’avoir trop de bruit numérique partout. Je vous recommande l’achat d’un flash cobra TTL de la marque de votre boîtier ou d’une marque générique comme GODOX, Yong-Nuo par exemple. Si vous n’avez pas de flash cobra, vous pouvez utiliser le flash rétractable de votre boîtier si vous en avez un, normalement, c’est le cas sur la plupart des appareils photo. Si ce n’est pas le cas, vous devrez passer par la case achat d’un flash pour aller plus avant.

En intérieur, pas de filtre comme le polarisant, ce n’est pas nécessaire et utile. Le trépied sera uniquement nécessaire si vous voulez être présent sur une photo de groupe, vous mettez votre appareil sur le trépied, avec le retardateur 10 secondes, le tour est joué.Sinon, vous faites touts les photos à main levée.

Le mode de prise de vue : En photo de famille, avec l’usage du flash, en mode semi-automatique, l’appareil détecte la présence du flash et fait attention à la vitesse d’obturation pour qu’elle ne soit pas trop rapide pour éviter l’ombre de l’obturateur sur l’image. Vous pouvez prendre le mode priorité vitesse, en vous réglant au 1/160 ème de seconde, c’est le minimum, comme ça, vous ne serez pas au-delà de la vitesse de Synchro flash et vous aurez une vitesse assez rapide pour avoir vos personnages nets tout en étant à main levée. L’appareil vous donnera un diaphragme qui risque d’être aux alentours de l’ouverture maximale, mais c’est le cas quand on manque de lumière et qu’on exige des performances au matériel photo. 

Les réglages : On vient de voir la vitesse au 1/160 ème de seconde, mais qu’en est-il de la sensibilité ISO ? Comme nous sommes en intérieur, la lumière d’ambiance sera assez faible, surtout si c’est le soir et qu’il fait nuit. De jour, la luminosité n’est pas énorme également. S’il fait jour, 800 ISO, 1600 ISO ça sera bien et de nuit, le soir, 3200 ISO environ. Pourquoi une sensibilité élevée et bien pour garder du détail et des informations dans l’ambiance, car, si vous prenez une sensibilité à 100 ISO, il fera nuit noire en dehors de la zone éclairée par le flash. Avec une sensibilité plus élevée, on n’aura pas ce phénomène de nuit noire, mais une ambiance chaleureuse et détaillée avec l’environnement. Le bruit ne sera présent que sur le fond de vos images, sur le décor, là où le flash n’arrivera pas et c’est pourquoi, il sera meilleur d’utiliser du RAW, car vous pourrez ainsi atténuer le bruit et ainsi avoir des images de bonne qualité.

Le flash devra resté en automatique, c’est le mode TTL, c’est-à-dire qu’un éclair test est envoyé, l’appareil photo mesure la lumière réfléchie de l’éclair sur la scène à travers l’objectif et règle l’intensité finale du flash et boum, tout ça en un clin d’œil, sans qu’on s’en rende compte.

Pour le flash toujours, il sera intéressant de l’orienter vers le plafond s’il est blanc pour donner une lumière différente, plus douce qu’en direct sur les personnes. Si vous avez uniquement le flash rétractable du boitier qui n’est pas orientable, vous pouvez tenter de dévier l’éclair du flash vers le plafond à l’aide d’un petit miroir de courtoisie.

Ou sinon, prenez un carton rigide de 10 cm de côté et emballez-le dans du papier aluminium, ça vous fera un réflecteur que vous viendrez placer à 45 degrés devant le flash pour dévier l’éclair vers le plafond.

Au sujet de la mesure de lumière, le mode par défaut fera l’affaire, un mode de mesure globale, évaluative sera très bien. Pour l’autofocus, un mode automatique sera bien pour débuter, vous pourrez passer d’un sujet statique à un autre en mouvement, comme des enfants qui bougent. Là également, vous pouvez voir ce que donne l’appareil avec le choix du collimateur en automatique, ça peut très bien suffire sinon, un choix manuel du collimateur est possible, sélectionnez un collimateur qui sera légèrement sur un côté pour éviter les sujets au centre, à voir selon la sensibilité de vos collimateurs latéraux, car bien souvent les meilleurs sont au centre. 

Si ça rame à faire la mise au point, sélectionnez le collimateur central et faites vos photos avec le sujet centré.

 

Comment régler l’appareil photo quand on est débutant en photo de rue ?

Quels réglages pour faire de la photo de rue quand on est débutant

Le matériel photo : Pour de la photo de rue, comme débutant, dans cette discipline comme les autres, un reflex ou un hybride fera l’affaire, on aura de la qualité, quelle que soit la marque. Au niveau de l’objectif, le choix sera très vaste puisqu’on va pouvoir utiliser un zoom ou un objectif à focale fixe. Les puristes de la photo de rue vont privilégier l’objectif avec une focale fixe justement. Alors, quelle focale fixe utiliser ? Et bien, en général, ce sera du 35 mm ou du 50 mm avec un capteur plein format. Si vous avez un capteur plus petit, APS-C, un 24 mm ou un 35 mm seront équivalents.

Si vous voulez utiliser un zoom pour la polyvalence, un 18-200 mm (APS-C) ou un 24-70 mm (plein format) par exemple feront très bien l’affaire.

Il faut savoir que plus votre focale sera large, vers le grand-angle et plus vous devrez être près de votre sujet, quasiment au contact alors qu’à l’inverse, si vous êtes timide, une focale plus longue sera peut-être plus confortable pour vous, car vous pourrez capter vos scènes à distance, façon sniper.

Pour de la photo de rue, pas de trépied, on doit être assez léger et mobile et un trépied n’est pas adapté. Vous pouvez envisager l’usage d’un filtre polarisant éventuellement, à vous de voir.

Le mode de prise de vue : En photo de rue, les scènes rencontrées nécessiteront de la réactivité de votre part pour parvenir à saisir l’instant, ce qui fais qu’un mode priorité vitesse sera assez indiqué. Au niveau des réglages, il faut faire simple et efficace, car vous aurez besoin d’être entièrement dédié à l’observation et la prise d’image. Le mode semi-automatique priorité vitesse s’y prête bien puisque quand vous aurez défini la vitesse et la sensibilité, vous n’aurez plus qu’à chasser votre sujet idéale. Le mode manuel quand on est débutant est un gros morceau qui peut assez vite vous gâcher le plaisir quand on a du mal à maîtriser la technique. Vous risquez de rater bien des scènes à cause d’un doute technique qui vous empêchera d’être complètement concentré sur votre prise de photo et soit la photo est ratée techniquement, soit vous avez loupé l’instant fatidique et que vous avez déclenché trop tard. Le mode manuel est un mode assez cruel pour qui ne sait pas composer avec lui et c’est pourquoi, quand vous débutez, je vous déconseille de vous aventurer avec au départ, vous l’utiliserez plus tard, quand vous aurez plus de bouteille.

Les réglages : Quels réglages pour la photo de rue, en mode priorité vitesse, tout va dépendre de ce que vous cherchez, si c’est du personnage, dans l’instant, une vitesse entre 1/250 ème de seconde et 1/500 ème de seconde seront pas trop mal pour figer le tout et être confortable au cas où. 

Si vous souhaitez des scènes de rue avec du mouvement et du flou dans l’action, il faudra évidemment ralentir la vitesse et appliquer un temps de pose adapté à ce que vous souhaitez, en fonction de votre sujet aussi. La vitesse pourra se situer entre 1/30 ème et 1/60 ème de seconde environ, à adapter en fonction des conditions.

La sensibilité ISO devra également être relevée plus que la normale pour assurer un bon diaphragme. Par beau temps, 400 ISO sera pas mal, comme ça vous aurez un diaphragme légèrement fermé, ce sera mieux pour la profondeur de champ. Avec les appareils photo d’aujourd’hui, une sensibilité de 400 ISO ne sera pas dommageable à la qualité de l’image, d’autant plus si vous utilisez le format RAW, ce que je vous encourage à faire si ce n’est pas encore le cas.

Pour la mesure de lumière, un mode de mesure sur tout le cadre sera bien, surtout si vous devez alterner entre du personnage et de l’architecture comme c’est parfois le cas. La mesure de lumière spot ne sera pas systématiquement pertinente justement sur des vues plus larges et risque d’induire l’appareil photo en erreur et vous donner des images avec des expositions inadaptées et éventuellement dommageables pour la qualité finale.

Pour ce qui est de la mise au point, vous aurez avantage à choisir un mode autofocus automatique, c’est-à-dire qu’il passera tout seul du mode sujet fixe à un mode de suivi d’un sujet mobile, ce qui sera plus sécurisant. Si vous avez plus d’assurance, libre à vous de passer d’un mode à l’autre en fonction de la nécessité du moment. Pour les collimateurs, une utilisation manuelle sera peut-être plus pertinente, car la photo de rue est complexe et l’appareil photo ne saura pas forcément reconnaître quel sujet vous visez. Sélectionnez donc vous-même un collimateur, soit légèrement à gauche ou à droite du centre de l’image, pour une meilleure composition.

Voici un petit tour, non exhaustif sur différentes disciplines photographiques avec leurs réglages de base, il vous faudra bien entendu adapter tout ça aux conditions du moment et de votre matériel. j’espère que ça apportera un début de réponse aux questions que vous vous posez et que ça vous encouragera à vous lancer et passer à l’action en étant mieux armé techniquement pour que vos premières expériences se déroulent au mieux, avec du plaisir et de beaux résultats.

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